Si vous devez porter des lunettes ou si vous souhaitez changer de look, vous pourriez être désemparé à l’idée de devoir payer des tarifs excessifs. L’objectif de Paul Morlet est justement d’y remédier, grâce au concept des Lunettes Pour Tous. A 28 ans, l’homme d’affaires bouscule le marché des lunettes en France et défie les marques leaders en proposant des articles à moindre coût. Il y a quelques années encore, son nom était méconnu du public. Son immuable succès, il le doit, entre autres, à sa collaboration avec Xavier Niel.
Lunettes pour tous : l’innovation qui s’impose sur le marché
Désormais, Paul Morlet n’est plus à présenter. Tout lui réussit, alors qu’il n’a même pas franchi le cap des trente ans. En 2010, il a lancé sa première marque appelée Lulu Frenchie, après deux années d’alternance à la SNCF, en suivant un BEP électricité. Le système Paul Morlet management ne tarde pas à grimper en popularité, comme le confirme le site guide-vue.fr.
Si l’offre prétend l’acquisition de lunettes à votre vue à seulement 10 euros, le prix est en réalité plus proche de 20 euros. Néanmoins, cela reste dans la gamme la moins chère du marché et l’on parle d’une différence de coût d’une centaine d’euros !
Autre particularité du concept : les délais de livraison. La marque vous propose de concevoir vos lunettes en dix minutes pour des verres correcteurs classiques. S’il s’agit de correction plus complexe, il faut en général 24 à 48 heures. Là encore, la concurrence est loin derrière, car les marques de renom proposent des délais supérieurs à trois jours.
Les secrets du principe « Lunettes pour tous »
Bien que le « Lunettes Pour Tous » connaisse un succès fulgurant, le principe Paul Morlet management n’est pas si compliqué : le secret réside notamment au niveau de la gestion des stocks. En effet, chaque enseigne dispose des articles qui couvrent 80 % des commandes. Une dizaine de boutiques sont ouvertes en France, avec plus de 300 000 produits écoulés jusqu’à maintenant, alors que la marque n’est qu’au début de son ascension. En 2018, on a enregistré un chiffre d’affaires de 21 000 000 euros, mais la société entend aller beaucoup plus loin. Actuellement, une vingtaine d’enseignes sont ouvertes dans toute la France. Alors qu’un lunetier classique fournit d’habitude moins de dix paires de lunettes par jour, lunettes par jour doit en vendre une centaine pour accumuler les bénéfices. A Paris, cet objectif est facilement atteint, voire doublé.
Avec des paires de lunettes faites « maison », des machines à polir ultra-performantes avec un minimum de mains d’œuvre et des verres stockés par milliers, la marque peut alors proposer des prix qui défient toute concurrence.
Paul Morlet et Xavier Niel: une équipe gagnante
Quelque temps après le lancement du projet de commercialisation des lunettes, Paul Morlet fait la rencontre d’un homme d’affaires qui deviendra vite son principal collaborateur, à l’occasion d’une conférence sur le thème des tarifs de lunettes. Le jeune businessman surprend le public avec la présentation de son projet innovant. Il ne manque pas non plus d’attirer l’attention des plus grands professionnels dans le monde des affaires, dont Niel, le directeur de Free. Tous deux montent alors « Lunettes pour tous » en seulement quelques minutes. Le financement du projet dans sa totalité a été consenti par Xavier. Pour devancer la concurrence et instaurer la touche innovante sur le marché, un concept nouveau a été créé : commercialiser des paires de lunettes à prix cassés, livrés en un temps record. Néanmoins, le revers de la médaille est de pouvoir écouler un maximum de produits en une journée afin de s’assurer de la viabilité du projet. Ce nouveau business se base d’abord sur la précommande en ligne, puis s’ensuit un travail à la chaîne pour garantir les délais.
Un business qui nécessite une certaine audace
Si le volume des ventes de lunettes chez les commerçants classiques ne dépasse pas 3 paires par jour, l’activité « Lunettes pour tous » montre que le volume des ventes de lunettes en une journée n’est pas inférieur à 300 paires. Ce record a pu être atteint en seulement trois années, bien qu’il y ait eu plusieurs problèmes de démarrage. Si au début, l’entreprise a fait l’objet de diverses poursuites et réclamations auprès du Ministère des Affaires économiques en raison du prix classifié comme « déloyal » par les concurrents, « Lunettes pour tous » est aujourd’hui à son apogée.
De plus, l’entrepreneur prévoit d’ouvrir un magasin tous les six mois. En particulier, Paul Morlet prévoit d’ouvrir 40 autres enseignes au cours des prochaines années. Même si la chaîne « Lunette Pour tous » compte actuellement environ 400 salariés, soit une trentaine d’employés par magasin, elle devrait faire des recrutements à grande échelle. Avec 500 types de verres différents, des professionnels qui peuvent à tout moment effectuer une consultation sur place, le magasin a donc réuni tous les éléments nécessaires pour satisfaire au mieux les clients.
