En tant qu’entrepreneur, vous devrez composer avec une structure bancaire. Ce choix impacte directement le fonctionnement de vos activités. Quelles sont les questions que vous devez vous poser avant d’opter pour une ou plusieurs offres chez une banque professionnelle ?
1. Une banque en ligne ou un établissement physique ?
Si les banques traditionnelles se sont montrées longtemps efficaces, les banques en ligne ne sont pas moins concurrentielles. Ce qui pousse de plus en plus de personnes à ouvrir un compte professionnel en ligne, c’est le fait que le client d’un établissement bancaire virtuel devient un peu son propre banquier. En tant que consommateur, les solutions bancaires en ligne ne vous offrent pas de conseiller attitré. La gestion de votre patrimoine reste donc à votre charge. Toutefois, cet avantage constitue un inconvénient pour les entrepreneurs qui préfèrent déléguer ou faire l’objet d’un suivi financier minutieux.En réalité, le domaine dans lequel les banques en ligne se montrent plus attractives pour l’ouverture d'un compte bancaire, ce sont les tarifs. Nombreux sont les établissements financiers physiques qui proposent des services supplémentaires en ligne plus ou moins avantageux. Les clients ont alors la possibilité de se rapprocher d’un conseiller pour ces services en se rendant dans leurs locaux.
2. Quelle banque offre les moyens de paiement les plus sécurisés ?
La sécurité est importante, en particulier lorsque vous effectuez des transactions sur internet, que ce soit avec des partenaires ou avec des fournisseurs. Renseignez-vous alors sur ce qu’une banque vous propose en matière de gestion de données bancaires, de politique de confidentialité, d’authentification, d’options de transaction ou de pièces justificatives. Allez au-delà de la sécurité et interrogez vos potentiels futurs prestataires sur les mesures de réparation qu’ils mettent à votre disposition, en cas de vol de votre numéro bancaire par exemple. En général, les structures financières proposent des options d’assurances déjà incorporées dans l’offre qui sera mise à votre disposition. Ces options suffisent à vous protéger d’un tel désagrément. Quelle est alors la solution que votre banque ou celle que vous visez proposent ?
3. Quelle banque répond à vos besoins d’entrepreneur ?
Le choix d’une banque ne se limite pas à l’attractivité de ses offres ou à sa sécurité. Vous devez, bien sûr, tout ramener à vous-même et prendre en compte la forme juridique de votre propre structure. La législation demande à ce qu’un micro-entrepreneur possède un compte dédié à l’exercice de ses activités professionnelles. Ce dernier pourra alors recourir à un compte à titre professionnel ou personnel et profiter des nombreuses offres qui se présentent sur le marché. Par contre, les dirigeants de SAS, de SARL ou d’autres sociétés ont besoin de sources de financement et d’accompagnement plus sérieux dans leurs opérations bancaires.Ils auront donc envie de solutions plus complètes et favorables à leur activité : dépôt, retrait, virement, emprunt, meilleur taux, conseil ou suivi dans la gestion. Ne perdez pas de vue vos objectifs dans votre processus de choix. Notez bien que les procédures pour passer d’une banque à une autre peuvent par la suite se montrer complexes et éreintants.
4. Quels sont les frais bancaires ?
Toutes les banques prélèvent plusieurs frais périodiques assignés à des états bien précis. Les frais de tenues de compte et les commissions de mouvement sont unanimes à toutes les structures bancaires. Les frais de tenue de compte couvrent la gestion de vos comptes. Ils doivent apparaître sur la convention signée à l’ouverture d’un compte. Les commissions de mouvements sont des pourcentages tarifés sur les actions débitrices. Évidemment, ces frais et pourcentages sont variables selon l’identité bancaire de vos prestataires financiers. D’autres opérations bancaires peuvent également être soumises à des frais. Il s’agit entre autres :- de l’utilisation des cartes bancaires : il existe des cartes dites « haut de gamme » dont le prix est plus élevé que pour les cartes classiques ;
- de la souscription aux chèques : les frais pour l’utilisation de chèques sont souvent annuels ;
- de l'utilisation des plateformes connectées : certaines banques traditionnelles facturent l’utilisation de leurs services en ligne.